L’escrime

L’escrime en général

Dès que l’on prononce le mot "escrime ", automatiquement, le profane pense " mousquetaires "; drapés de leur grande cape bleue et imagine des duels acharnés dans les fossés, des bonds, des cris, des amis et ennemis qui renversent tout autour d’eux, tables, chaises et bancs, qui se suspendent à des lustres et croient nécessaire de sortir ... par la fenêtre bien entendu !

Le mot " escrime " vient de l’allemand "; schirmen "; qui signifie " protéger ". Il est clair que savoir manier une arme mieux que quiconque était une bonne protection ... Et c’est ainsi que des salles d’armes furent créées à travers le monde.

L’escrime est un sport de combat pratiqué de manière courtoise à l’aide de trois armes :

> le fleuret

> l’épée

> le sabre

Physiquement l’escrime développe le maintien de soi, la vitesse, les réflexes, la résistance et la précision. Elle donne également de l’harmonie aux gestes et de la grâce au maintien.

Psychologiquement, l’escrime développe la volonté, le jugement, la concentration, l’offensive, la défensive, la riposte, dans le cadre de la courtoisie et de la loyauté.

Décision, rapidité de l’action, énergie, endurance sont aussi des talents que l’escrimeur acquiert et qui lui rendent des services précieux dans l’ordinaire de la vie.

Les tireurs doivent soumettre leur cerveau à un travail intellectuel comparable à celui de deux joueurs d’échecs dont chacun cherche à deviner l’intention de son vis-à-vis en lui cachant son propre plan d’attaque et de défense.

L’escrime en pratique

Les assauts se déroulent sur une piste de 14 mètres sur laquelle les tireurs se font face. Au commandement << Allez ! >> de l’arbitre, le combat commence. A chaque touche, l’assaut est interrompu puis relancé jusqu’au moment où l’un des deux atteigne le nombre de point requis.

Les règles changent en fonction des armes :

Au fleuret : on touche avec la pointe de l’arme. La surface valable est limitée au tronc de l’adversaire. Si les deux tireurs touchent en même temps, la priorité est donnée à l’attaquant.

A l’épée : on touche aussi avec la pointe de l’arme. La surface valable est l’entièreté du corps. Lorsque les tireurs touchent simultanément, un point est accordé à chacun.

Au sabre : on touche avec le tranchant ou la pointe de l’arme. La surface valable est tout ce qui se trouvent au-dessus de la ceinture. En cas de touche simultanée, comme au fleuret, la priorité est donnée à l’attaquant.

L’escrime au Cercle Royal de la Sauvenière

A Liège, c’est en 1946 que le Cercle d’Escrime de la Sauvenière vit le jour, au centre sportif des bains et thermes liégeois, boulevard de la Sauvenière. Notre Cercle fut créé par le Ma Ître Hardy et reconnu par la Fédération Royale Belge des Cercles d’Escrime en 1947.

En 1949, Ma Ître Hardy fut rejoint par Ma Ître Jean Goffin qui, suite à la retraite de Ma Ître Hardy, assura ensuite seul la ma Îtrise du Cercle de 1950 à 1987, année où il décéda dans un accident.

Plus tard, en raison de l’exiguÏté des locaux, le Cercle opta pour un changement de salle en 1983, pour s’installer au Hall de la Constitution sur le boulevard de la Constitution.

En 1987, Ma Ître André Fridenbergs reprit la ma Îtrise du Cercle auquel le Roi Albert II octroya le titre de Royal en 1997 pour ses 50 ans d’existence.

Quelques années plus tôt, en 1993, c’est au Président Guy Goffin qu’il a été demandé d’organiser le Championnat d’Europe des Vétérans. Celui-ci reste à jamais gravé dans les mémoires des participants qui par la suite, n’ont cessé d’en parler en termes très positifs !

Aujourd’hui, Ma Ître Fridenbergs assure toujours la ma Îtrise du Cercle avec beaucoup de bonheur et est aidé dans sa tâche par Ma Ître Claudy Dobszai et les différents initiateurs.